Comment répondre aux questions inattendues de nos enfants

C’est qui Dieu ? C’est quoi l’amour ? Ça fait mal la mort ? Gloupsss!!! De toute évidence, il y a des questions auxquelles nous ne sommes pas préparé(e)s à répondre! Voici 5 astuces pour ne plus être pris(e)  au dépourvu…

1 – Respecter son questionnement    

Certes, les questions franches et directes de nos loulous nous renvoient souvent à nos peurs, à notre intimité ou encore à nos difficultés d’aborder tel ou tel sujet. Pourtant, toute question, quelle qu’elle soit, vaut la peine d’être posée. En partant de ce postulat, vous favorisez son bon développement et renforcez la relation de confiance. À l’inverse, le réprimander ou encore ne pas répondre sera pour lui générateur d’angoisse. Un enfant a besoin de réponses pour bien grandir et se sentir sécurisé. 

2 – Reporter la réponse  

Sa question vous déstabilise, vous dérange ? Vous êtes blême et ne savez pas quoi lui répondre ? N’hésitez pas, dans un premier temps, à valoriser son questionnement, puis à reporter la réponse. Par exemple : «J’ai bien entendu ta question, elle est très intéressante! J’aimerais pouvoir te répondre le plus clairement possible… Laisse-moi le temps d’y réfléchir et on en reparle ce week-end». Prenez le temps qu’il vous faut pour préciser et formuler votre réponse de manière simple et concise. Et surtout, tenez votre parole et revenez vers lui comme convenu. 

3 – Ajuster vos réponses 

Plus l’enfant est jeune, plus la réponse peut-être courte et globale. Évitez de rentrer trop dans le détail ou d’apporter des éléments angoissants ou choquants pour lui. Au fur et à mesure qu’il va grandir, vous pourrez lui apporter des éléments de réponses plus précises. En fait, les réponses doivent être progressives. Elles seront adaptées à son âge, à son vocabulaire et à son niveau de compréhension. Pour cela, astuce numéro 4.

4 – Retourner la question  

Cela vous permettra de vérifier son niveau de compréhension et de savoir où il en est précisément dans sa représentation. Entre 3 et 5 ans, il est possible d’en rester là, l’essentiel étant de lui montrer que vous êtes à l’écoute de son questionnement. En revanche si vous constatez que sa réponse est bien trop éloignée de la réalité n’hésitez pas à apporter quelques éclaircissements. Par exemple, à la question « Dis, par où il sort le bébé ? », demandez-lui : « À ton avis, par où sort-il ? », s’il vous répond « par les oreilles », rectifiez : « non, mon/ma chéri(e), il sort par l’endroit pour les bébés, ou encore, par le sexe de la maman ou un petit mot plus familier, mais non vulgaire. 

5 – Être vrai 

Ne vous prenez pas les pieds dans le tapis avec des réponses farfelues de choux ou de cigognes. Il découvrira tôt ou tard le pot aux roses et cela pourrait nuire à votre relation de confiance. Votre enfant doit savoir qu’à tout âge, à tout moment, il peut compter sur vous pour l’éclairer, quel que soit le sujet de son questionnement.

 

Ce texte a initialement été publié sur le blogue de l'auteure.

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